Au cours de cette activité, organisée par le Réseau intégré sur la cybersécurité SERENE-RISC ainsi que par le vice-rectorat à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation de l’Université de Montréal, Luc a présenté l’approche qu’il a adoptée en tant que consultant dans le domaine de la mobilisation des connaissances.
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Luc a d’abord revisité les mythes entourant le travail du consultant – dans le but de les déboulonner ! –, puis il a exposé franchement les compétences qu’il a développées pour exercer ce métier. Il a ainsi parlé de sa capacité d’acquérir rapidement la juste dose de connaissances du champ d’activité de l’organisation cliente – éducation, santé, développement durable ou autre – pour être en mesure d’avoir des échanges constructifs allant au-delà des généralités.
Il a aussi expliqué comment il était nécessaire pour un consultant en mobilisation des connaissances de tirer profit des apprentissages faits dans un secteur d’activité pour en faire bénéficier les clients d’autres secteurs. Enfin, il a présenté l’approche qu’il adopte, soit celle d’un accompagnateur plutôt que d’un expert. Pour lui, l’autonomisation des personnes qu’il accompagne est primordiale et figure au centre de ses interventions.
Un métier méconnu?
Le métier de consultant en mobilisation des connaissances se structure, lentement mais sûrement ; il n’est toutefois pas aussi organisé que celui de comptable ou d’avocat. Les gens qui le pratiquent détiennent des formations diverses, par exemple en sociologie, en communications, en gestion ou tout autre, et y apportent leur propre couleur.
Chaque nouvelle intervention est pour Luc l’occasion de faire évoluer sa pratique et de modifier certaines façons de faire. De rectifier le tir, en quelque sorte. Cette manière de travailler peut paraître inadéquate et désorganisée de prime abord pour un observateur externe, mais ce n’est pas le cas. Il faut plutôt comprendre qu’en matière de mobilisation des connaissances, les possibilités sont nombreuses et les perspectives, prometteuses. Cela oblige les praticiens à demeurer à l’affût des compétences à acquérir, des approches à adopter, des outils à employer.
Quand on s'y arrête, il s’agit plutôt d’un aspect bénéfique du métier parce que ceux qui l’exercent sont bien souvent appelés à intervenir dans le secteur de l’innovation. La place qu’ils font à la pensée réflexive s’avère une force lorsque vient le temps d’innover.
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